mercredi 20 octobre 2010

TD bile

Internet doit venir par UPS dans pas longtemps, d'ici-là, la fréquence des posts ne peut être garantie. J'espère que vous n'êtes pas tristes. En fait, j'espère surtout que vous êtes encore là.

Petit TD de Processing aujourd'hui, logiciel sympathique s'il en est, qui a le bon goût de s'interfacer tout gentiment avec java, que vous connaissez bien à présent. Le TD a consisté en un ensemble d'exercices plus ou moins amusants, genre dessiner ces choses :




Mais il s'agissait aussi de réaliser un petit logiciel de dessin, avec des symétries et des trucs rigolos. Avec les copains on s'est bien amusés, et on a pondu une petite chose téléchargeable ici. Et avec, on a fait plein de dessins éphémères...

Manuel du logiciel : 
  • Utilisez le bouton gauche de la souris pour dessiner. 
  • Il n'y a pas de gomme, ni de choix de couleur. 
  • Pour recommencer votre dessin, appuyez sur 'r'. 
  • [Update !] Pour l'enregistrer, appuyez sur 's'. Le fichier s'appelle dessin.png.

Aujourd'hui, pour vous amuser, je vous propose trois choses :
  1. Retrouvez les œuvres/artistes dont sont inspirés deux des images ci-dessus.
  2. Produisez de l'art avec le super logiciel ! Je publierai tout ce que vous m'enverrez par mail dans une pages (ou un post) prévue à cet effet ! À vous la gloire !  
  3. Trouvez la meilleure excuse possible pour avoir souhaité un joyeux anniversaire à ma chérie avec (au moins) un jour de retard (et, au passage, souhaitez-lui un joyeux anniversaire avec (au moins) un jour de retard).

 D'ici-là, je vous fais des poutous. Même aux filles. Beurk !

mardi 12 octobre 2010

Modèle vivant et psychanalyse

Le libellé "Tout nu" n'était fourni que d'un seul post : gravissime manque à présent comblé. En cours de modèle vivant, on apprend (petit un) à "libérer son crayon". Ce pauvre bougre ne peut pas manifester dans la rue (lui), c'est donc à chaque élève d'assouplir sa sale rigoriste de main. D'où exercice de gribouillage : prenez un très grand papier, le plus gros crayon de votre trousse, et lâchez-vous. Toute tentative de représentation est sévèrement punie par un échec brillant, ce qui a de pire après le mat peut-être, convenons-en. D'abord avec sa bonne main (la droite pour moi, cf. "Va te faire encrer"), puis les deux mains, puis la mauvaise (la gauche, donc). Comme prévu, ça donne un truc de ce genre-là.




Je vous laisse interpréter les rapports conflictuels entre les grand-parents de ma mère là-dedans. Ceci-dit, celui de la main droite rend presque bien, vu comme ça.

Second exercice : dessiner ses camarades sans regarder la feuille, toujours avec des gros crayons et des grandes surfaces. Je "n'ai pas retrouvé les résultats".

Enfin, le dernier, celui qu'on attendait tous : dessiner le modèle. Oui, mais encore avec des gros machins et des mètres-carrés de papier. Petite contrainte supplémentaire : en un seul trait. Interdiction formelle de lever le crayon. Par ailleurs, les poses durent entre 1 et 2 minutes. D'où une impossibilité de correction ou de fignolage du dessin. Bon, bah comme prévu, ça donne des trucs de ce genre-là :






Évidemment, vous vous doutez bien que je ne vous ai mis là que les plus... "réussis". J'en ai une vingtaine d'autres en stock.
Cependant, ces petits exos m'ont donné envie de m'y remettre. Profitant d'un creux dans mon emploi du temps de ministre de l'éducation nationale (ahah) (désolé) j'ai cherché le plus gros de tous mes crayons (un pinceaux-feutre à l'encre  "Creapen" de chez Herbin, offert par mes ex-collègues et qui fait des miracles), et j'ai repris mes esquisses du cours (petit z'yeutage rapide - quelques secondes) sur un petit papier, de la main gauche. C'est loin d'être parfait (en fait, c'est même loin d'être bon), mais ça ne fonctionne pas si mal, je trouve.


La libération de ce pauvre crayon passera-t-elle par la senestre ? Même pas peur : je suis au rez-de-chaussée.

vendredi 8 octobre 2010

Un jeu sous influences

Je ne traiterai pas du thème de la drogue un peu trop présent dans Happy Ending, mais des quelques jeux qui m'ont inspirés. Des jeux et des personnages que j'ai découverts, appréciés, dont j'ai abusé parfois, que j'ai lentement digérés et finalement... 'fin, vous connaissez le processus, hein.


1. Les hardcore platformers, très à la mode en ce moment. Deux en particulier : le plus connu d'abord, Meat Boy, dont la version "Super Meat Boy" sort très bientôt sur consoles virtuelles ; et Orton and the Princess, sont quasi-clone que j'ai fini récemment, plus facile et avec moins de viande hachée qui donne la nausée (et aussi avec une musique fort sympathique). Au passage, je vous recommande le très bon article (comme souvent) de chez Gamasutra : 'Super Meat Boy's McMillen Explains 'Why So Hard?'. La parenté saute aux yeux, mais la philosophie de ces jeux est un peu différente de Happy Ending, plus posé, mais qui pénalise davantage le joueur en cas d'échec.



2. Les RPG japonais, qui abusent du principe de "la vraie fin". J'en ai plein en tête, mais je réserve une place particulière au récent Tales Of Vesperia, puisque l'histoire de Happy Ending est inspirée de faits réels directement associés à ce jeu : Anne-Sophie, après une bonne centaines d'heures la manette en main, s'est vue refusée purement et simplement l'accès à un donjon bonus, uniquement parce qu'elle n'avait pas parlé au péon à l'autre bout du village à un moment de l'histoire où précisément elle n'avait rien à fiche là-bas. Je lui ai offert ici de quoi décharger une partie de sa haine. Au passage, n'hésitez pas à la consoler dans les commentaires, elle est encore affectée.







3. Les jeux d'exploration en 2D, avec toutes leurs portes et les items qui permettent d'aller toujours plus loin en étant toujours plus fort. Souvent, ce genre de jeu en 3D m'ennuie profondément, mais en 2D, je sais pas, c'est comme si on avait de vrais trucs à faire entre deux phases d'exploration. Ça fonctionne mieux. Dans les très connus, je cite le modeste Metroid et toute sa p'tite famille. Dans les moyen connus, l'excellent indé (comprenez gratos) Cave Story.






4.The irate Gamer. Il représente une grosse moitié du personnage du carré bleu. Ah, et quand ce dernier dit "yeah, whatever", le ton est différent mais ça vient quand-même en partie de là (bah tiens, on en profitera pour revoir ça et ça aussi)






Avec Orton, Meat boy et Cave Story, vous avez de quoi jouer quelques heures. Si vous êtes sages, je vous montrerai bientôt le résultat de notre premier micro-projet de l'école sur le thème du portrait et de l'autoportrait. Plus d'image, moins de texte, parce que lire c'est bien mais bon quand-même, comme on dit.

lundi 4 octobre 2010

Jouez, jouez, jouez

Beaucoup, beaucoup, beaucoup.
Voilà comment nous a accueilli notre prof d'analyse de jeux vidéo ce matin. Et encore, il reprenait les mots de Stéphane Natkin, directeur du master, lors de notre premier jour, vendredi.
Bon, l'un et l'autre ont ajouté des phrases compliquées avec des trucs genre "analyse rigoureuse", "vision objective", j'ai pas tout compris, mais on y est.
J'ai pas l'intention de modifier fondamentalement la ligné éditoriale de ce blog (si, si, il y en a une), donc je ne vais pas trop raconter ma vie sans y mettre d'autres trucs (intéressants). Donc je m'arrête tout de suite, en vous présentant de plates excuses pour ne pas être là plus souvent. Promis, je serai de retour bientôt. Je vous aime, ne m'abandonnez pas, et surtout, ne m'appelez plus jamais France.

P.S. Le lien pour télécharger Happy Ending a été mis à jour sur la news précédente, il est opérationnel, en principe.


Jeu ! Bah oui, quand-même. 
Je ne vais pas vous raconter mon déménagement, ni mon emménagement, et vous ne saurez rien de plus de ma première journée ou de mon premier cours de dessin de "modèles vivants" à l'école des acacias. Faites preuve de prescience si vous voulez connaître la suite.

Les 2 sujets de commentaire du jour : 
1. soyez extralucides et divinatoires, racontez l'un de ces quatre évènements à ma place. Les meilleurs textes auront toute ma considération pour avoir fourni du contenu à mon blog à ma place.
2. insultez-moi. Je n'ai pas été là longtemps, et je vous offre une news toute vide. Allez-y, lâchez-vous, de toute façon je vais galérer pour trouver un accès internet.