Jamais trois sans deux

Je reviens du salon Fun And Games à Toulouse, où j'ai eu le plaisir de

• Participer à de nombreuses conférences, dont "Double Fine Adventure and the Double Hermeneutics" ;
• Remporter le deuxième prix de la Student Games Competition, avec JÜICE ;
• Me sortir les crayons du cul, si vous me passez l'expression.

Au passage hébergé comme un roi par la mère de Marianne (je balance), l'occasion de nous découvrir un goût commun pour la musique début vingtième. À un point où j'ai même pardonné un "des fois, Chopin, ça me gonfle" qui lui a échappé.

Jeu !

Rédige une problématique pour la conférence sus-citée.

Donc, pour rappel :

Le projet qui a remporté le premier prix le méritait largement, c'est un jeu très amusant qui s'appelle Bubble Popper.

Même si ça rappelle un peu un bon vieux concept

Une petite chose m'a surpris, c'est que le jury n'a pas souhaité tester les jeux lors de l'évaluation. J'ai dû insister pour qu'ils acceptent du bout des doigts de brancher quelques boutons face à l'écran. Il me semblait que l'idée de "jouer pour comprendre" était largement admise par la communauté. Là par exemple, j'ai du mal à ressentir l'émotion véhiculée par ce morceau.

Dans le cas de Bubble Popper, les deux bonshommes ont donc joué eux-même, en démontrant au jury tout l'amusement provoqué. Wouw.

Sinon, j'ai peu visité la ville, juste le temps de ces deux croquis pas très clairs.

Jeu !

[mode difficile] Retrouve le nom de ces bâtiments toulousains !

(hmmm... après vérification sur google maps, le deuxième est vraiment approximatif. Challenge !)

C'est limite

Je vous raconterai bientôt des trucs sur Ikarubattle ou sur mon boulot chez Cyanide. 

D'ici-là, dans l'unique but de ne pas créer de disgracieux espace au mois "Mai" dans la colonne "Archives", je comble avec quelques études sur les extrémités. Désolé.

Jeu !
Fustigez. C'est honteux d'en arriver là.

Fan service

...ou presque.

Ne pouvant me résigner à tuer un malheureux animal, j'ai préféré dessiner un homme qui fait un câlin à un poulpe, dans l'eau.

L'occasion d'essayer ma toute nouvelle bamboo fun medium (qu'il ne faut pas acheter sur le site de Wacom si l'on veut réaliser une substantielle économie).

[edit] Et parce que définitivement on s'amuse bien avec une tablette graphique, voilà deux p'tits bonus.

Hey boys !

Des mecs !

 Et avec des filles !

Jeu !
Dans ces croquis, une tête d'homme a été subtilement remplacée une une tête de... euh... voilà, quoi. Sauras-tu la retrouver ?

Hey girls !

Des filles !

jeu massivement multijoueur !
Si la somme des chromosomes X deux à deux différents des commentateurs/trices qui le réclament dépasse 10, le prochain post s'intitulera "Hey boys !"

Modèle vivant et psychanalyse

Le libellé "Tout nu" n'était fourni que d'un seul post : gravissime manque à présent comblé. En cours de modèle vivant, on apprend (petit un) à "libérer son crayon". Ce pauvre bougre ne peut pas manifester dans la rue (lui), c'est donc à chaque élève d'assouplir sa sale rigoriste de main. D'où exercice de gribouillage : prenez un très grand papier, le plus gros crayon de votre trousse, et lâchez-vous. Toute tentative de représentation est sévèrement punie par un échec brillant, ce qui a de pire après le mat peut-être, convenons-en. D'abord avec sa bonne main (la droite pour moi, cf. "Va te faire encrer"), puis les deux mains, puis la mauvaise (la gauche, donc). Comme prévu, ça donne un truc de ce genre-là.

Je vous laisse interpréter les rapports conflictuels entre les grand-parents de ma mère là-dedans. Ceci-dit, celui de la main droite rend presque bien, vu comme ça.

Second exercice : dessiner ses camarades sans regarder la feuille, toujours avec des gros crayons et des grandes surfaces. Je "n'ai pas retrouvé les résultats".

Enfin, le dernier, celui qu'on attendait tous : dessiner le modèle. Oui, mais encore avec des gros machins et des mètres-carrés de papier. Petite contrainte supplémentaire : en un seul trait. Interdiction formelle de lever le crayon. Par ailleurs, les poses durent entre 1 et 2 minutes. D'où une impossibilité de correction ou de fignolage du dessin. Bon, bah comme prévu, ça donne des trucs de ce genre-là :

Évidemment, vous vous doutez bien que je ne vous ai mis là que les plus... "réussis". J'en ai une vingtaine d'autres en stock.
Cependant, ces petits exos m'ont donné envie de m'y remettre. Profitant d'un creux dans mon emploi du temps de ministre de l'éducation nationale (ahah) (désolé) j'ai cherché le plus gros de tous mes crayons (un pinceaux-feutre à l'encre  "Creapen" de chez Herbin, offert par mes ex-collègues et qui fait des miracles), et j'ai repris mes esquisses du cours (petit z'yeutage rapide - quelques secondes) sur un petit papier, de la main gauche. C'est loin d'être parfait (en fait, c'est même loin d'être bon), mais ça ne fonctionne pas si mal, je trouve.

La libération de ce pauvre crayon passera-t-elle par la senestre ? Même pas peur : je suis au rez-de-chaussée.

Comme un gosse

Après un week-end chargé en famille, j'ai continué à travailler sur SOABS. Pour tout vous dire, ce soir, j'ai pu jouer le jeu d'un bout à l'autre, ce qui signifie qu'il me reste principalement des réglages, des tests et quelques sprites à réaliser avant que vous ne puissiez vous y mettre vous-même.

Au passage, le thème original du jeu a été composé par l'illustre Jean-Christophe Gorisse, plus connu comme violoncelliste des cafés renversés ainsi que pour son groupe solo "Tof".

Une note juste pour ça ? Pas d'image, pas de trailer, rien ?

Bah non, rien. Juste une note pour vous dire que je n'oublie pas mon blog, oh que non, mais que je préfère avancer sur SOABS plutôt que de poster un message ici, 'comprenez ?

Comme je n'assume pas complètement le vide de ce message, je vous y colle des dessins (youhou. trop la fête. merci mimi, fallait pas). Des dessins d'enfants, à Calvi, dans le train, au parc. Pour vous faire patienter, disons...

Jeu (quand-même) ! 

Le premier qui retrouve le texte associé au dernier dessin gagne son nom dans les crédits de SOABS. Carrément.

Les casques des autres

Aujourd'hui, j'ai bien progressé sur un projet que je mène en parallèle à Conway. Ce qui n'est pas très malin, je vous l'accorde, surtout à quelques jours de vacances sans ordi.

En attendant, je vous ressors mes gribouillages de métro sur le thème "les casques". Force est de constater que le mien est *objectivement* (et de loin) le plus beau de ceux que j'ai croisés, qui avaient tous des formes étranges. Un peu comme s'ils étaient mal dessinés, quoi.

(Je crois que j'avais un peu picolé sur les deux derniers).
Au passage, voyez comme je faisais la gueule avec mes anciens petits bouchons !

Et toi, c'est quoi ton casque ?

Gribouiller au travail...

... C'est quand-même vachement mieux que de travailler en séance de gribouillage. Feuilles, bic et temps ingénieur fournis par ma boîte. Merci à elle.