jeudi 8 juillet 2010

Écoute un peu ton cœur, il t'apprend la tendresse

Bien décidé à fidéliser mon restreint lectorat, je m'impose un post par jour au début. En réalité, je dois bien vous avouer que ça m'amuse beaucoup quand-même tout ça. Je suis comme un gosse toute la journée à me demander ce que je vais pouvoir raconter le soir. Plutôt ceci ? Plutôt cela ?
Comme vous avez eu quelques scans hier et un joli teaser (hé ouais), aujourd'hui je fais plus léger et vous offre juste quelques vers. Parce que j'écris, aussi. Oui madame. Ce poème n'a pas de titre. J'avais pensé à un jeu de mots idiot comme "la fille en débordeur", mais finalement non.


Dans le métro je vois des seins
Les seins de la d'moiselle d'en face ;
Dans le métro je vois des seins
Et je rêvasse.
Les autres usagers me dévisagent et me regardent les regarder mais je
      m'en fiche je m'y plonge et m'y noie un peu,
Je bois la tasse.
Dans le métro je vois des seins
Les seins de la d'moiselle d'en face ;
Dans le métro je vois des seins
Ça me dépasse.


Petit concours de commentaires aujourd'hui, histoire de voir si vous suivez, et si le principe prend. La règle du jeu est simple : vous avez 5 minutes pour répondre au sujet, dans les commentaires. C'est 5 minutes parce que vous n'avez pas que ça à faire, je crois.

En sortant du métro qui, comme vous le constatez, m'inspire beaucoup mais pas toujours très bien, je surprends la fin de conversation suivante :

"Oui, mais pour ça, il faudra qu'elle ouvre la porte de sa cuisine".

J'ai pris les 10 minutes qui me séparaient de mon logis pour imaginer ce qui avait pu aboutir à ça, et ça m'a fait bien rire.

Sujet : écrivez en moins de 5 minutes un petit monologue ou une courte conversation entre deux jeunes filles d'âge inférieur à 30 ans qui aboutira à la phrase sus-citée. Les meilleurs commentaires seront publiés ; mais comme je ne suis pas chien et que c'est automatique, les moins bons aussi. Désolé pour les moyens bien, je n'ai aucune idée de ce qui leur arrivera.

Demain soir, je vous scan des dessins de gens à poil. Restez collés à la toile !

13 commentaires:

  1. Que l'on soit bien d'accord : les seuls seins que je regarde réellement sont ceux de ma chérie que j'aime et dont je vénère le corps. D'ailleurs, demain je vais faire notre vaisselle hebdomadaire pour me faire pardonner ce manque de tact. Je crois qu'elle sera contente en découvrant un appart tout rangé avant le week-end. Oui, mais pour ça, il faudra qu'elle ouvre la porte de sa cuisine.

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  2. - Tu crois qu'elle viendra ce soir ?
    - Ca m'étonnerait. Non, sérieusement, elle m'a vraiment l'air d'être traumatisée...
    - C'est triste quand même, ce qui lui arrive...
    - C'est gênant, surtout.
    - Oui, triste et gênant.
    - ...
    - En même temps, elle déteste faire à manger. Peut-être que ça la poussera à dépasser sa nouvelle phobie et qu'elle osera ouvrir la porte de son appartement, celle de l'entrée de l'immeuble, en bas, puis celle d'en bas de chez toi et enfin la 4ème et dernière porte qui la sépare d'un repas tout préparé, celle de ton appart' à toi.
    - Hum... Je n'y crois pas trop. Ca fait trop de portes à franchir, et je te le répète, c'est au-dessus de ses forces, ça en devient physique, elle ne peut plus toucher une poignée. Non, moi je pense que, tant pis, elle fera un effort et malgré son dégoût de la nourriture crue, elle se fera elle-même à manger.
    - Oui, mais pour ça, il faudra qu'elle ouvre la porte de sa cuisine...

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  3. _ Tu sais, je pense que tu devrais vraiment faire attention, tu n'es vraiment pas prudente là!
    _ Oh faut pas exagérer non plus...
    _ Tu prends vraiment ça à la légère, tu n'imagines pas l'ampleur que ça peut prendre! Elle pourrait perdre un oeil, se brûler tout le corps ou même mourir dans d'atroces souffrances!
    _ euh j'ai du mal à te suivre là...
    _ Il faut vraiment que tu réaménages ta cuisine pour éviter tout incident! Les produits chimiques à portée de main, les médicaments dans l'armoire du bas, la casserole d'eau bouillante dont le manche dépasse toujours de ta gazinière... Ils en parlaient encore à la télé hier, les accidents domestiques, ça peut arriver à n'importe qui! Et ta cuisine est vraiment très dangereuse! Il devient urgent que tu adaptes cette pièce à la présence d'un enfant!
    _ Hum je te rappelle que j'ai accouché il y a deux semaines, ma fille ne marche pas encore...
    _ Oh tu sais, pour peu qu'elle soit aussi curieuse que sa mère, dans deux jours tu la retrouves à sifler tes bouteilles de vodka!
    _ Oui, mais pour ça, il faudra qu'elle ouvre la porte de la cuisine...


    (hum il faut que je pense à ne pas devenir écrivain...)

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  4. allez, je persévère... (le post précédent était mon tout premier commentaire sur un blog, j'ai trouvé ça très compliqué, je n'ai pas encore compris comment le site a compris qui j'étais...)

    _ Tu sais que ma fille refuse toujours de m'aider en cuisine?! Elle ne veut même pas ouvrir la cocotte-minute! Sous prétexte qu'elle n'a pas de bras...
    _ Ah les enfants d'aujourd'hui, j'te jure, de notre temps, ça ne se serait pas passé comme ça... Mais au fait, tu n'as pas peur qu'elle découvre son gâteau surprise pour son anniversaire? Tu l'as juste posé dans le frigo!
    _ Oui, mais pour ça, il faudra qu'elle ouvre la porte de la cuisine...

    (ok cette fois j'arrête, promis!)

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  5. Rhooo, vous ne connaissez pas la dernière de Jeanne ? Elle s'est gavée d'hormones histoire d'avoir la persévérance d'un sportif de la culture et de booster ses capacités en zyeutant algorithmes ténébreux, philosophie pointue, presse économique et anatomie (chaste) toute la nuit. Si ! Mais en blonde avertie qu'elle est, elle s'est trompé de dosage et la virilité lui a poussé en forme de poil. Sur les bras, sur le torse, sur le maillot et les mollets. Le pire, c'est ce baobab pileux en plein milieu de la main qui - contre-effet des plus fâcheux - l'empêche d'étudier en la plongeant dans une passion des plus coupables pour WarCraft. Et je ne parle même pas des poubelles qui s'accumulent dans une odeur de soupe chinoise. Jeanne se masculinise au sens le plus crasse du terme.
    - Han, l'autre ! Mais tu crois qu'elle a gardé ses envies de soirées entre filles ? Elle m'avait promis qu'à la prochaine elle m'initierai aux arcanes de son Tiramisu !!! Tu te souviens ?
    - Oui, mais pour ça, il faudra qu'elle ouvre la porte de sa cuisine...

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  6. C'est n'importe quoi ton histoire Marie. Jamais je n'aurais pu avoir l'intention de donner ma recette du tiramisu !
    :p

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  7. Je trouve l'histoire de Marie très bien. Au passage, Jeanne, tu est disqualifiée, car ta deuxième histoire ne satisfait pas la (pourtant simple) seule contrainte.
    Oyez tous : Jeanne a perdu ! Ou alors, peut-être pourra-t-elle racheter ma clémence (que j'ai vendu récemment) en m'envoyant par la poste le sus-présenté tiramisu. Oui mais pour ça, il faudra qu'elle ouvre la porte de sa cuisine.

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  8. Euh...pourrais-tu répéter la (pourtant simple) seule contrainte ? J'ai beau relire, je ne vois aucun hiatus entre l'énoncé de la règle et le récit de la reine du Tiramisu !

    Tandis que, si vous me permettez de mettre ma zone, j'en vois un pour celui de la Doulce AnnSo ('la' au lieu de 'sa' cuisine), m'enfin moi j'dis ça... ^^

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  9. Bah oui mais non, alors là, flûte.
    C'est comme jouer au "ni oui, ni non" et dire "ah bah non, j'ai pas perdu".

    Pour l'histoire d'Anne-so, merci da'voir fait ton devoir de citoyenne, ma chère sœur : cela ne sera pas oublié.
    Alors, ok, pour Jeanne et toi, je passe l'éponge, histoire me faire pardonner mon outrage à la langue française avec "Jeanne, tu esT disqualifiée".
    Oui parce qu'il faut préciser que c'est pas une histoire, mais juste un commentaire, vos commentaires, sinon on ne comprend plus rien, c'est vrai, c'est un monde, quand-même.

    Ceci dit, je vous remercie d'avoir participé au jeu. C'pas comme d'autres qu'en n'ont rien à fiche ; mais je maintiens que vos deux dernières allocutions ne finissent pas par "Oui, mais pour ça, il faudra qu'elle ouvre la porte de sa cuisine".

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  10. Jeanne se lève et se traîne vers la cuisine.
    A travers le brouillard épais d'un esprit qui pour l'essentiel est encore sous la couette, elle perçoit vaguement un râle derrière le canapé du salon.
    La colloc'.
    Encore avec un mec, probablement. Le brouillard se déchire un peu sous le coup de la colère. Jeanne se dirige vers la cafetière de la cuisine, sa seule amie au monde à cette heure, et claque la porte derrière elle. Faire ça dans le salon, mais où va-t-on ? Elle allume la radio pour couvrir les bruits répugnants en provenance du canapé, et regarde le café couler. Le son est inhabituel à cette heure, mais elle ne s'en souciera pas avant sa première tasse.
    Lentement elle réalise. La radio parle d'une épidémie fulgurante. Le ton est hystérique.
    Deuxième tasse.
    La maladie atteint le système nerveux. Se déclare en quelques heures... les gens transformés en zombies... contagion par morsure... chaos grandissant exponentiellement...
    Troisième tasse.
    L'esprit de Jeanne fonctionne à nouveau. C'est donc ça, la fin du monde. La radio sans pub, trois tasses de café et une colloc' lubrique. Elle fait la moue. Elle aurait préféré un autre moment. L'apocalypse ternit un peu l'éclat de sa mention très bien au bac, encore flambant neuve. Soudain le sens des râles et des grattements dans le salon frappe Jeanne comme une giffle à toute volée. Sa colloc' est malade... Il y a un zombie dans le salon.
    Quatrième tasse.
    Jeanne ne laissera pas cette maladie se dresser entre elle et son avenir. Au fond d'elle même, elle sent qu'elle a toujours été prête. Il ne manquait que l'occasion. Elle sait exactement ce qu'elle va faire. Prendre les clefs de la voiture. Descendre au garage. Et foncer droit vers le sud. Pour la suite, elle avisera une fois sortie de la ville.

    Elle ouvre un tiroir et en tire un hachoir à viande. Le poids du métal froid est rassurant. Elle sait ce qu'elle a à faire. Elle peut faire le chemin mentalement. Il n'y a plus qu'à se mettre en route. Oui mais pour ça, il faudra qu'elle ouvre la porte de sa cuisine.

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  11. - au fait, je t'ai pas dis, tu sais ma copine Vanessa? elle a eu une super idée pour aménager son appart', 'fin elle a vu ça dans Marie-Claire maison t'vois? j'adore trop ils ont trop de bonnes idées

    - ah wèèèè, celui rue des boulets?

    - de quoi?

    - ben l'appart...

    - ah ouais. tu y es allée? alors tu vois elle veut enlever le mur qui sépare le salon et la cuisine et remettre une cloison de l'autre côté

    - ah bon mais elle s'y connaît en mur porteur?

    - ben... non, on s'en fout c'est pas ça la question, moi ça m'fait rire pasque si elle fait ça, il faudra qu'elle ouvre la porte de la cuisine

    - ahh wèèè


    (Pfff, tout ça pour ça, chuis pas en forme, désolée, même pas honte!)

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  12. Bon, je vais arrêter de faire mon chieur sur la contrainte de *finir* par la phrase, parce que ça me fait SUPER plaisir d'avoir une histoire de Marie ^_^ ! Merci ! Chantilly Power sur ton cœur !

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  13. Ouais ça va j'en étais sûre que tu allais pinailler, c'était pour proposer une variante et la laisser ouverte justement cette bon sang de porte de sa cuisine.

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